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Agenda ... encore (11 février 2021)
Le Département a déjà largement recueilli les retours nécessaires pour être fixé quant au rejet massif de l'obligation de l'usage de l'agenda électronique dans le postobligatoire (pétitions, résolutions, courriers individuels et collectifs, etc). Il entreprend toutefois un véritable marathon des gymnases sur plus de deux semaines pour rencontrer qui veut bien échanger avec lui à propos de cet objet. Quelques observations :
  • le ton du courrier du 26 janvier marque un recul important de l'employeur qui ne parle plus d'obligation de remplir l'agenda en tout temps - y compris quand les élèves sont toutes et tous présents en classe - mais d'une demande réservée aux cas de quarantaines. Cet élément est également martelé lors des rencontres susmentionnées. Dans la version du courrier adressée aux collègues des écoles professionnelles, les paragraphes consacrés à l'agenda électronique ... n'existent purement et simplement pas. Et ce n'est parce que l'agenda s'y serait imposé ;
  • nous continuons de manière unitaire (SUD, SSP, SPV) à demander le retrait de l'obligation de l'usage de l'agenda électronique dans le postobligatoire ;
  • juste avant Noël, SUD Education a saisi le Tribunal cantonal qui a constaté que toutes les voies ont été tentées en vain pour éviter le conflit collectif de travail. Ce dernier est constaté par l'Organe de conciliation et d'arbitrage qui nous a délivré un acte de non-conciliation qui a rend licites les mesures de lutte, y compris la grève. Le refus d'utiliser l'agenda électronique est par conséquent une mesure de lutte licite pour toutes et tous, syndiqués ou non ;
  • la DGEP évoque souvent un texte de la CDIP pour fonder sa position sur l'agenda électronique. Quel est le contenu exact et surtout le statut de ce texte ? En tous les cas ni une décision ni une même une recommandation (vérification faite sur www.cdip.ch) Nous avons demandé la publicité du texte, en vain jusqu'ici. Collègues, tentez vous aussi votre chance lors des prochaines rencontres !
Nous invitons les collègues à continuer à marquer leur opposition sur le terrain comme bon leur semblera : aller aux rencontres avec la DGEP et y porter la contradiction, continuer à ne pas utiliser l'agenda, à se réunir, à rédiger des résolutions, à envoyer la lettre-type à Lionel Eperon, etc.
Si des personnes devaient subir des pressions quelconques, d'où qu'elles viennent, pour faire ou ne pas faire ce qui relève de leurs droits, qu'elles s'adressent à nous. Nous les aiderons.