Home Accueil
Site de l'AVMG
Ecole de Commerce : exigence de transparence et défense de la liberté pédagogique (26 septembre 2021)

Le Département s'est engagé, par sa Cheffe la conseillère d'Etat Cesla Amarelle, à négocier les revendications issues des Assises de 2019, à transmettre les informations quant à la Réforme 2022 et à défendre au niveau fédéral un enseignement de culture générale digne de ce nom en Ecole de Commerce. Rien de cela n'est actuellement sur la table, bien au contraire puisque c'est une partie de notre liberté pédagogique qui vient d'être jetée aux orties. Nous avons demandé une rencontre urgente pour aborder ces points. Courrier commun SUD Education, SPV et SSP à lire ici.

 

 
Retraites : notre Caisse se porte bien, merci ! (septembre 2021)

Avec un taux de rendement moyen de 4,5% sur les vingt dernières années, notre Caisse de pensions (CPEV) se porte bien. Pourquoi alors plânerait-il une menace sur le niveau de nos prestations de retraite ?

Parce que d'influents experts - les mêmes qu'en 2017 - ne fondent pas leurs prévisions sur le rendement réel de la Caisse mais sur le taux technique, à savoir le taux de rentabilité moyen espéré (par qui veut politiquement et à tout prix justifier la baisse de nos rentes ?). Dans les prévisions que le Conseil d'administration a délivré à l’Assemblée des délégué·es et aux syndicats le 24 juin 2021, le taux retenu pour les prévisions 2023 est de 2%.

Mais qui peut croire à des prévisions d'un rendement qui baisserait tendanciellement sur les trente prochaines années, quand on observe le rendement réel de la Caisse sur les vingt dernières? Notre analyse et nos revendications sont à lire dans l'Ecole émancipée de septembre 2021. D'autres textes suivront.

 
Rentrée 2021-22 : numéro spécial des Brèves N°35 (29 août 2021)

 

En ce début d’année scolaire, nous estimons utile de diffuser largement les grands axes de la résolution votée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’AVMG qui s’est tenue le 1er juin 2021. Adressée à Madame Cesla Amarelle, Cheffe du DFJC et à la Conférence des directrices et directeurs des gymnases vaudois (CDGV), elle pose des revendications pleinement d’actualité.

Maintenant que les réunions sont à nouveau possibles en présence dans nos établissements, gageons que nous saurons saisir l’occasion de débattre et faire entendre notre voix sur ce qui touche notre enseignement et nos conditions de travail. Ceci sans nous laisser enfermer dans un espace démocratique qui tend à se réduire. A ce titre, nous dénonçons que la consultation en cours sur l’évolution de la maturité gymnasiale « marche sur la tête » en imposant aux collègues de se prononcer au pas de charge sur des plans d’études dans leur(s) seule(s) branche(s) d’enseignement sans échange avec les autres files et collègues. Le tout sans possibilité d’avoir une vue d’ensemble de la position de chaque enseignement dans la construction générale de la maturité, puisque la révision de son règlement est soumise à la consultation d’autres organes. Lire la suite en suivant ce lien.

 

 
Evolution de la maturité gymnasiale (15 juin 2021)

 

L'évolution de la maturité gymnasiale a été l'un des thèmes débattus lors de notre AG du 1er juin 2021. Ci-dessous, la position qui y a été votée :

Sur la forme. Face aux enjeux du grand chantier fédéral en cours, nous demandons à ce que les professionnel.le.s du terrain que nous sommes soient valablement consulté.e.s dans un calendrier qui permette les temps de l’information, du débat et des décisions. Le canton doit prendre en compte les prises de position des conférences des maître.ss.es et des organisations professionnelles et syndicales.

Sur le fond. Nos premières revendications quant aux grands axes de la réforme sont :

Durée des études gymnasiales : Au niveau pédagogique, le passage à un gymnase en 4 ans doit permettre de décongestionner la grille horaire, de limiter les doublements, de construire un cursus qui favorise le succès des élèves en leur permettant d’évoluer sereinement dans leur rapport aux savoirs pour atteindre un âge de maturité.

Au niveau logistique, ce passage doit être planifié par le canton de manière maîtrisée et fiable. Il doit s’accompagner d’un programme d’investissements à la hauteur des besoins en infrastructures adéquates et en personnel formé et qualifié. Nous rappelons notre exigence d’établissements à taille humaine qui ne dépassent pas 50 classes et 1'000 élèves.

Un gymnase en 4 ans ne pourra pas se faire avec les moyens et au prix d’un gymnase en 3 ans ; nous y veillerons.

Par ailleurs, pour les familles, il faudra prévoir un système de bourses efficaces qui garantissent les chances du plus grand nombre.

Gouvernance : Nous refusons la standardisation des apprentissages par le formatage technique de la pédagogie et de la didactique. Nous défendons la liberté pédagogique. Nous refusons toute certification externe ou interne de la qualité. Ces processus à l’efficacité douteuse, chronophages et coûteux, détournent des moyens indispensables à la mission des établissements : l’enseignement.

Contenu : Nous défendons la dimension essentiellement humaniste des études gymnasiales. Nous refusons la perte de sens que provoque l’éclatement des savoirs et la démultiplication artificielle du nombre de disciplines. Nous nous opposons au fractionnement incontrôlé des apprentissages et à la transformation de ceux-ci en procédures techniques à visée utilitariste. Les disciplines doivent rester fondamentales et émancipatrices. C’est pourquoi nous défendons une approche par objectifs et contenus de savoirs. Nous réfutons l’accent mis essentiellement sur les compétences en tant que « savoirs-faire » déconnectés des savoirs fondamentaux. Dans l’actuelle réforme de l’Ecole de commerce, l’approche par « compétences opérationnelles » conduit à la liquidation des disciplines et à l’affaiblissement des savoirs émancipateurs. Nous nous opposons à ce que ce modèle inspire peu ou prou quelque réforme que ce soit.

Au titre de ce qui précède, la proposition de limiter aux deux dernières années l’enseignement des options spécifiques nous paraît particulièrement inquiétante. Des branches qui ne seraient enseignées que dans le cadre des options spécifiques se verraient ipso facto amputées d'au moins une année d’étude. Ces enseignements ne pourraient se faire que dans la frustration et la difficulté, en entérinant le renoncement des objectifs réellement émancipateurs qui doivent guider le cursus des études gymnasiales.

A lire également : La lettre ouverte à Madame Cesla Amarelle - rédigée conjointement avec la SVMS le 10 juin 2021 sur ce même objet et le texte entier de la résolution de l'AG du 1er juin.

 
AG du 1er juin 2021 (modifié le 26 mai 2021)

 

Assemblée générale de l'AVMG

Mardi 1er juin 2021 à 18 heures 15

Salle Jean-Villard Gilles de la Maison du Peuple / Place Chauderon 5, 1003 Lausanne

Examen des comptes

Large partie politique autour des points suivants:
  • maturité fédérale : ce qui se mijote largement sans nous vs nos revendications
  • brutalité administrative : multiplication des statuts précaires et de l'opacité vs nos droits
  • COVID-19 : le silence autour des effets dévastateurs de cette année anormale vs nos revendications.

Election du comité

La salle - immense - laissera assez d'espace à chacun.e. Du gel et des masques seront à disposition sur place. Une terrasse vers 20 heures est même une option raisonnable.

 
«DébutPrécédent12345678910SuivantFin»

Page 10 sur 29