Pour avoir une vision d'ensemble claire, gymnase par gymnase.
Ces mesures, si elles introduisent des perturbations dans le fonctionnement administratif, ne visent pas, il faut le rappeler, à rendre impossible l'enseignement dans les gymnases. Elles ont pour but de montrer clairement notre détermination, en répondant à la dévalorisation de notre profession sur le mode: «Vous nous méprisez? Nous ne vous parlons plus…». Mais nous faisons notre travail — dont l'essentiel se déroule en classe, avec nos élèves.
S'il y a un «bras de fer», c'est avec le Conseil d'Etat. Et nous souhaitons en sortir en trouvant des solutions raisonnables. Il serait à cet égard dommageable que les directions et le DFJC endossent la responsabilité de crisper ultérieurement la situation (en se mettant en quelque sorte «dans le champ de tir»), à un moment où il faudrait au contraire laisser une chance (et donc du temps) à une issue que nous croyons possible et que nous souhaitons.