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Rupture du lien de confiance - Numéro spécial des Brèves (août 2019)

Affaire Leignel : fin et suites

Après avoir dénoncé la brutalité administrative de la DGEP, mis en garde contre les dangers de procédures extraordinaires disproportionnées et néanmoins appelé de nos voeux une solution heureuse à cette triste affaire, nous devons déplorer aujourd'hui sa conclusion catastrophique : notre collègue Philippe Leignel a été licencié avec effet immédiat à la mi-été. Après trois mois d'une enquête administrative parodique, menée systématiquement à charge, tenant pour des faits les allégations des accusatrices, l'autorité d'engagement a proposé un règlement transactionnel inacceptable pour notre collègue, puisqu'il impliquait son renoncement volontaire à l'enseignement, un silence absolu de sa part sur son affaire, et de fait, l'acceptation de sa culpabilité. Ce sera le rôle de la justice de rétablir le droit.

D'un banal conflit scolaire entre un enseignant et un groupe d'élèves, qui aurait dû être traité par la direction, transformé en une véritable cabale destructrice par des plaignantes aidées en cela par une mère politicienne, la Direction générale de l'enseignement post-obligatoire (DGEP) a fait un pataquès général aux conséquences ravageuses ; à commencer pour notre collègue dont la carrière de trente ans (qui au Département ou à la tête des services peut se targuer d'une telle longévité ?) jusqu'ici sans taches, est sèchement interrompue, et de manière probablement irréversible, si l'on se réfère à la jurisprudence en lien avec l'article 61 de la Loi sur le personnel (LPers). Il va dès maintenant devoir se battre devant les tribunaux pour faire rétablir son honneur et son intégrité professionnelle. Lire la suite en suivant ce lien.

 

 

Affaire Leignel : fin et suites

Après avoir dénoncé la brutalité administrative de la DGEP, mis en garde contre les dangers de procédures extraordinaires disproportionnées et néanmoins appelé de nos vœux une solution heureuse à cette triste affaire, nous devons déplorer aujourd’hui sa conclusion catastrophique : notre collègue Philippe Leignel a été licencié avec effet immédiat à la mi-été. Après trois mois d’une enquête administrative parodique, menée systématiquement à charge, tenant pour des faits les allégations des accusatrices, l’autorité d’engagement a proposé un règlement transactionnel inacceptable pour notre collègue, puisqu’il impliquait son renoncement volontaire à l’enseignement, un silence absolu sur son affaire, et de fait, l’acceptation de sa culpabilité. Ce sera le rôle de la justice de rétablir le droit.
D’un banal conflit scolaire entre un enseignant et un groupe d’élèves, qui aurait dû être traité par la direction, transformé en une véritable cabale destructrice par des plaignantes aidées en cela par une mère politicienne, la Direction générale de l’enseignement post-obligatoire (DGEP) a fait un pataquès général aux conséquences ravageuses ; à commencer pour notre collègue, dont la carrière de trente ans (qui au Département ou à la tête des services peut se targuer d’une telle longévité ?) jusqu’ici sans taches, est sèchement interrompue, et de manière probablement irréversible, si l’on se réfère à la jurisprudence en lien avec l’article 61 de la Loi sur le personnel (LPers). Il va dès maintenant devoir se battre devant les tribunaux pour faire rétablir son honneur et son intégrité professionnelle.