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Les Brèves 27

Les Brèves N°27 (février 2017)

A entendre certaines de nos directions, il faudrait que tout le corps enseignant réponde aux conditions imposées par le cadre fédéral de la formation professionnelle. Des collègues font l'objet de sollicitations appuyées, voire carrément de pressions pour suivre la formation à l'IFFP.

Rappel des exigences fédérales en la matière, branches concernées et branches exclues, tout est précisé dans Les Brèves N°27, à télécharger par ce lien.

 
Résolution AG 2017

Résolution de notre Assemblée générale du 16 février 2017

Revendications ci-dessous / texte intégral en suivant ce lien

1. Ecole de Commerce :

 

Nous demandons aux directions de ne pas aller au-delà des exigences du cadre fédéral et de favoriser une répartition sereine des heures d’enseignement 2017-2018. Ceci dans le respect maximal des vœux de répartition des enseignant.e.s.

Nous continuons de demander au DFJC la reconnaissance de toutes et tous les enseignant.e.s de gymnase pour l’enseignement dans les voies qui mènent à la maturité professionnelle.

2. Pression évaluative :

Nous demandons la réduction du nombre de notes à attribuer à nos élèves afin de pouvoir enseigner plus qu’évaluer et développer pour et avec nos élèves un enseignement libre, critique et émancipateur.

3. Charge de travail et effectifs :

Dans l’immédiat, nous revendiquons le strict respect des normes en vigueur et notamment le dédoublement des classes ou groupes qui atteignent les maxima réglementaire

A moyen terme, nous revendiquons une charge horaire de 20 périodes hebdomadaires et des effectifs maximaux de 20 élèves par classe ou groupe (cas particuliers demandant des effectifs moindres réservés)

4. Taille des gymnases :

Pour l’ensemble du personnel des gymnases et nos élèves, nous revendiquons des établissements à taille humaine.

 
Examens d'admission au gymnase

Les examens d'admission au gymnase, organisés par tournus de trois ans dans nos établissements, connaissent une fréquentation croissante. Le Département reconnaît un triplement des inscriptions depuis 2004, de 120 à 365 candidat.e.s. L'organisation des prochaines échéances soulève de nombreuses questions de surcharge de pénibilité pour tout le personnel (enseignant, administratif et technique). Nous revendiquons que ces examens puissent se dérouler dans la sérénité et le respect de la santé des un.e.s et des autres ; nous y veillerons. Lire notre courrier au Département et la première réponse reçue. Affaire à suivre.

 
Précarisation subjective des salarié.e.s

En supplément à la Lettre des gymnases N°77 consacrée à l'évaluation, voici la présentation en images de ce que la sociologue Danièle Linhart nomme la précarisation subjective. Comment obliger les salarié.e.s à s'en remettre aux modalités de faire préconisées par le management plutôt qu'à leur point de vue professionnel, à leur expérience ? Il y a bien sûr la précarisation objective (CDD, stages, temps partiel subi) mais aussi une tendance à précariser les personnes que leur statut protège(CDI, temps de travail choisi).  Lien vers la vidéo.

En voir et entendre plus ? Conférence de Danièle Linhart à l'occasion de l'Assemblée générale de SUD en 2012.

 
Des dangers de l'évaluation permanente

 

Lettre des gymnases N° 77 - Septembre 2016

Des dangers de l'évaluation permanente

L E T T R E

des gymnases N° 77

septembre 2016

Publication du comité de l’Association vaudoise des maître-sse-s de gymnase (AVMG) - Membre de la Fédération syndicale SUD et de SUD Education – Place Chauderon 5 - 1003 Lausanne – www.avmg.chCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Toutes et tous grillés !

Des dangers de l’évaluation permanente

« Ce qui manque ne peut pas être compté. » (L’Ecclésiaste, I, 15)

 

« Celui qui prétend attribuer un chiffre à une émotion est un con. » (Sorbonne, Paris, mai 68)

Un fait divers gymnasial

S’il « faut bien éduquer les éducateurs » (Marx), pourquoi ne pas évaluer les évaluateurs, c’est-à-dire noter celles et ceux qui mettent des notes ? C’est à peu près en ces termes que le rédacteur en chef d’un quotidien matinal présentait l’affaire des trois gymnasiens sanctionnés à la fin de l’année scolaire pour avoir mis en ligne un site d’évaluation de leurs enseignants, sans l’autorisation de la directrice. La logique semble imparable, comme une loi du Talion infantile (tu me notes, je te note) : « Maintenant, c’est à ton tour d’évaluer ton prof », comme l’annonce la page d’accueil du site. Sauf que les apparences sont trompeuses et qu’il n’y a pas ici de réelle symétrie : les enseignant.e.s évaluent des travaux, des aptitudes et non des personnes, n’en déplaise à celles et ceux qui défendaient naguère l’évaluation comportementale des élèves (dans la défunte « page de gauche » d’EVM). Et il faudrait alors peut-être évaluer les élèves qui évaluent (méritants, appliqués, participatifs, etc.)[1] : assurément un processus sans fin, stérile et nocif.

Trois semaines de suspension des cours, une « sanction violente et aveugle », s’étrangle le rédacteur des aurores, pour une « démarche dans l’air du temps » ! On notera tout de même que la sanction, soutenue par le Département de la Formation et de la Jeunesse (eh oui ! les sanctions formeraient aussi la jeunesse), est intervenue à la fin de l’année scolaire : les élèves incriminés n’ont donc pas été trop longtemps « interdits de cours » (eux qui avouaient s’y ennuyer), puisque les derniers jours de juin sont consacrés à des examens qui ne les concernaient pas. Ces gymnasiens étaient par ailleurs présentés dans un autre article du même quotidien comme de jeunes « rebelles », comparés à Mark Zuckerberg, qui, on l’apprenait à cette occasion, se serait distingué durant sa jeunesse studieuse par la même démarche héroïque (c’était à Harvard cependant). Nos trois martyrs iront probablement très loin…

Les jeunes gymnasiens et leurs parents se défendent en soutenant que leur démarche était « une bonne idée »[2]. Nous voudrions leur dire que ce n’est pas le cas, non pas pour la raison que les élèves ne seraient pas compétents pour évaluer leurs enseignant.e.s (ce qui est partiellement vrai), mais parce que ce n’est pas une bonne idée du tout de soumettre les enseignant.e.s et les salarié.e.s en général, à des procédures d’évaluation permanente.


Lien vers la version intégrale de la Lettre N°77


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