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Les Brèves N° 37 (20 juin 2022) |
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Sous quelle réglementation allons-nous faire notre rentrée d'août dans quelques semaines ? Le Conseil d'Etat va-t-il prendre en compte nos remarques, positions et amendements au moment d'adopter les nouveaux textes de référence lors de sa dernière séance du 29 juin ? Rôle des conférences des maître.sse.s / nombre minimal de notes pour établir une moyenne / évaluation des travaux de maturité : les enjeux sont de taille et nous restons mobilisé.e.s pour suivre ce dossier.
Comment le canton de Vaud mettra-t-il en oeuvre l'obligation d'un gymnase en 4 ans ? La question de la formation - dont les enjeux et le coût ne manquent jamais de fâcher en ce coin de pays - sera au coeur du débat politique dans les mois à venir. Quelles seront les options défendues par Frédéric Borloz, nouveau Chef du département ? Pour notre part, nous défendons la seule option qui puisse à notre sens constituer une avancée : la variante dite "11+4". Notre argumentaire est à lire dans la publication unitaire SPV-SSP-SUD rendue publique en ce 20 juin 2022. Elle analyse les nombreuses répercussions d'une telle réforme : à l'école obligatoire, dans les gymnases, dans les écoles professionnelles, au niveau des conditions de travail et sous l'angle du financement.
Toujours sur le thème de la révision de la maturité gymnasiale, l'AVMG et la SVMS convoquent une Assemblée extraordinaire commune le mercredi 31 août 2022, à 18 heures, à la Maison du Peuple, Place Chauderon 5 à Lausanne. Une position syndicale pourra ainsi être communiquée dans les délais serrés imposés tant par Berne que par Vaud où les conférences des maître.sse.s des gymnases sont toutes convoquées pour le 12 septembre.
L'entier des Brèves N° 37 est à lire en suivant ce lien.
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Pro Salario : quelles prestations et pour qui ? (20 juin 2022) |
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Les membres de l'AVMG au bénéfice d'un contrat de travail de durée indéterminée peuvent adhérer à Pro Salario. Cette fondation, créée par la SVMS en 1984, a pour but de maintenir partiellement le pouvoir d'achat correspondant au salaire, si celui-ci vient à être diminué pour cause de maladie ou d'accident de longue durée. Règlement en suivant ce lien. Montant des cotisations et comment adhérer en suivant ce lien. |
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Révision du Rgy : notre réponse à la consultation (23 mai 2022) |
SUD-Education a adressé au début du mois de mai un courrier au DFJC pour protester contre les modalités de cette consultation. Le SSP Enseignement et SUD-Education ont élaboré ensuite un projet de résolution unitaire pour permettre aux enseignant·es dans les gymnases de pouvoir travailler à la prise de position dans les conférences et assemblées des maîtres·sses.
A l’échéance du délai de consultation, à la connaissance des comités de l’AVMG et de la SVMS, la plupart des conférences et/ou des assemblées des maitre·sses ont suivi tout ou partie du projet de résolution unitaire. L’AVMG et la SVMS remercient tou·tes les collègues pour leur confiance et leur engagement.
L'affaire reste à suivre, bien sûr ! |
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Révision du Règlement des gymnases (RGy) : riposte ! (1er mai 2022) |
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Ce lundi 2 mai s'amorce la dernière ligne droite - bien courte cette année - vers la fin de l'année scolaire et son lot d'examens. Notre Direction générale (DGEP) a jugé opportun de pimenter cette période creuse par une consultation sur la révision du Règlement des gymnases (RGy) qu'il n'a pas négociée avec les syndicats : quoi de plus normal ?
Trève d'ironie, nous livrons ici dans une certaine urgence les premiers éléments de riposte de l'AVMG dans le cadre de l'action de SUD Education. Vu qu'il y a déjà des conférences ou des réunions sur cette révision dans les gymnases dès lundi 2 mai ou mardi 3 mai, nous jugeons nécessaire de faire circuler une information syndicale avant même ces séances ; la voici.
SUD Education (AVMG, EAV, SVMEP, SVMS) a adressé ce 1er mai un courrier à la Cheffe de département. Ce courrier contient des demandes de modalités de travail correctes, de report de délai et de négociations. Il a été adressé en copie au SSP Enseignement et à la Société pédagogique vaudoise.
Sur le fond, certaines des dispositions proposées ne sont pas sans intérêt, mais la méthode n’est pas acceptable. Le temps mis à disposition pour cette consultation, au vu du nombre de dispositions concernées et de leur importance, manque cruellement et en fait de facto une consultation proprement alibi.
L'éclatement de ce qui est aujourd'hui un seul texte en cinq règlements fractionnés pour chacune des filières empêche d’avoir une lecture comparative, ce qui complique encore la tâche d’examen des textes. De plus, la DGEP ne donne pas l'indispensable information de ce qui est modifié, supprimé, déplacé, numéroté différemment ou encore ajouté.
L'AVMG appelle ses membres et l'ensemble des maître.sse.s de gymnase à soutenir la position de SUD Education du 1er mai dans le cadre des conférences des maitre·sses appelées à se réunir dans les prochains jours ou semaines. Selon nous, le seul refus d’entrée en matière est insuffisant en ce sens qu’il conduira vraisemblablement la DGEP à aller de l’avant sans autre forme de procès.
Une prise de position de SUD Education plus détaillée suivra dans les meilleurs délais cette première communication urgente. Enfin ... bonne reprise quand même !
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360° : analyse et revendications (28 avril 2022) |
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A ce jour, nous sommes en attente d'une réponse à notre courrier du 7 avril à la Cheffe de département. Celui-ci fait suite à l'assemblée des délégué.e.s des organisations fédérées dans SUD concernées par l'application du Concept 360° qui a permis de réunir un très large panel de professionnel.le.s (enseignant.e.s de tous les degrés, psychologues, logopédistes, psychomotricien.ne.s, intervenant.e.s des domaines de l'éducation et du social, etc). De cette soirée forte où ont échangé des professionnel.le.s du secteur public et du secteur subventionné sont issus les constats, analyses, revendications et décisions suivantes :
Il est encore indispensable d'ajouter qu'il faut prendre en considération la souffrance des élèves et de leur famille. Le Concept 360° fonctionne d’une manière absurde. Pour que les enfants en situation difficile puissent obtenir les prestations et les aides auxquelles elles et ils ont droit, ils et elles doivent effectuer un parcours de souffrance, de désarroi, de confrontation à des situations particulièrement dures avant d’obtenir l’intervention des professionnel.le.s requis.es. A une situation de moyens rationnés et insuffisants, répondent le désarroi et la souffrance des enfants et de leur famille (clairement posé dans le bilan consolidé susmentionné). |
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