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Indexation : nouvelle phase de mobilisation (11 janvier 2023)
La mobilisation initiée en 2022 pour l'indexation de nos salaires s'est nettement intensifiée entre le 6 et le 13 décembre. Nous étions 4 fois plus nombreuses et nombreux le 13 décembre dans les rues de Lausanne que le 6 décembre et nous avons été plus de 300 profs de gymnases à arrêter le travail pendant la journée du 13.
Il nous faut maintenant étendre le mouvement pour arracher des négociations au Conseil d'Etat et l'amener à faire une nouvelle proposition d'indexation qui, au minimum, améliore notablement sa décision du 8 décembre. Notre demande reste quant à elle fixée à 5%, pour ne pas perdre de salaire réel.

Unitairement, les syndicats FSF, SSP et SUD appellent à une nouvelle journée de lutte, grève et manifestation le lundi 23 janvier 2023. Un ultimatum a été fixé au Conseil d'Etat pour qu'il ouvre avant le 23 janvier de véritables négociations avec les syndicats et pose sur la table une nouvelle proposition d'indexation qui constitue au minimum une nette amélioration de sa décision communiquée le 8 décembre.

Pour faciliter le travail de mobilisation, les syndicats proposent une résolution unitaire qui peut être reprise et votée sur les lieux de travail. Vous pouvez la télécharger en format Word et y apporter les éléments particuliers nécessaires (lieu de travail, date de l'assemblée du personnel).

Merci à vous toutes et tous de vous réunir en assemblée du personnel sur le lieu de travail, de discuter et adopter cette résolution qui trace le chemin de la lutte en ce début de 2023 : journée de grève et manifestation le lundi 23 janvier et poursuite du mouvement de grève et manifestation le 31 janvier en cas de non réponse ou réponse insuffisante du Conseil d'Etat.

Les résolutions sont à envoyer au Conseil d'Etat par sa présidente à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou via la chancellerie à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. avec une copie à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. , Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. et Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .

Le comité se tient à disposition pour toute question en lien avec la mobilisation en cours. Un document en ligne donne déjà quelques informations pratiques.
 
Pleine indexation : la lutte continue ! (18 et 19 décembre 2022)

 

La mobilisation de mardi 13 décembre a été importante, tant dans la journée qu’en manifestation le soir à Lausanne. La participation dans la rue a été multipliée par 4 par rapport au rassemblement du 6 décembre, malgré des températures négatives et un avis de pluies verglaçantes.

Des débrayages et des grèves ont eu lieu dans un majorité de gymnases et nous avons sans doute dépassé les 300 grévistes dans notre seul "petit" secteur.

Nous n'allons pas nous arrêter en si bon chemin alors que le Conseil d'Etat n'a encore rien cédé.

Notre Fédération syndicale SUD appelle avec la FSF et le SSP à reprendre et étendre la mobilisation dès le début 2023, pour la revalorisation des salaires des secteurs public et parapublic. La FSF, le SSP et SUD se sont mis d'accord sur la poursuite de l'objectif de la pleine indexation et la demande de négociation avec le Conseil d'Etat (voir lettre unitaire). Une journée de mobilisation, luttes et grève est d'ores et déjà fixée au lundi 23 janvier. SUD soutient également les actions qui se poursuivraient encore avant la pause de Noël (grève annoncée aux collèges Isabelle-de-Montolieu lundi 19 et de Béthusy mardi 20 + grève et action à EPSIC jeudi 22).

Nous souhaitons avoir le temps de faire le bilan du 13 et surtout de discuter de la suite dans la perspective de réussir la mobilisation unitaire du 23 janvier 2023. Avec lucidité et détermination mais sans précipitation. Nous allons publier une analyse de SUD Education dès que possible (objectif = dès que possible en ligne et imprimé pour la rentrée) et qui tienne compte des discussions dans les comités et avec nos délégué.e.s.

A lire également, le communiqué de presse unitaire et l'article de la SVMS. A très bientôt !

 

 
Mieux que rien, ce n'est pas assez ! (12 décembre 2022)
Message de mobilisation et d'action envoyé à toutes et tous nos membres le 9 décembre 2022
Hier, jeudi 8 décembre, le Conseil d'Etat a annoncé sa décision de baisser les salaires réels des personnes qui oeuvrent au quotidien à délivrer des prestations de services publics. Comment cela ?
- en utilisant une disposition qui lui permet de ne pas indexer intégralement les salaires alors qu'il en a pleinement les moyens (plus de 5 milliards en caisse) :
- en décidant unilatéralement sans consulter préalablement les syndicats alors qu'il en a l'obligation légale (art.25 LPers) ;
- en indexant les salaires à 1,4% alors que l'inflation réelle est au moins à hauteur des 5% que nous revendiquons ;
Cette perte aura des répercussions immédiates mais également sur la durée de toute la vie au travail ainsi que sur la retraite.
Mais le Conseil d'Etat ne s'arrête pas là : il divise le personnel par le versement d'une prime supplémentaire "à la vie chère" réservée à une minorité de salarié.e.s des secteurs public et parapublic. En effet, une majorité est exclue de cette mesure : l'entier du personnel parapublic - 30'000 personnes - et les classes 11 et plus de l'Etat - 13'000 personnes. Il n'y a donc même rien d'un peu social dans cette décision politique puisque le secteur parapublic  (EMS, CMS, hôpitaux régionaux, social) verse des salaires notablement plus bas qu'à l'Etat. Quant à l'acte vexatoire envers les enseignant.e.s du secondaire et post-obligatoire (classes 11 à 13), il est plus que clair.

On mesure par conséquent la dose de cynisme de la communication électronique adressée hier par le Conseil d'Etat à ses "chères collaboratrices, chers collaborateurs". Une première action immédiate que nous vous proposons est de renvoyer ce message à l'expéditeur. Le message du CE ne permet pas de réponse, il faut donc faire un transfert vers l'adresse du chancelier :  Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. tout en ajoutant en rouge, gras, taille 36

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L'EXPEDITEUR : 5% !


Au-delà de cette première action, le mardi 13 décembre, journée de lutte (affiche) :
  • Partout où c’est possible, et comme les salaires ne sont pas indexés suffisamment, indexons les pauses et les récréations !
  • Les arrêts de travail, débrayages ou grève de plus longue durée, sont licites depuis que l'Organe de conciliation à délivré un acte de non-conciliation le 30 novembre.
  • L'indexation des pauses peut se faire en prolongeant la récréation, en commençant les cours en retard ou en les terminant en avance. Partout où nous le pouvons, affichons, si possible de manière visible de l’extérieur, des affichettes « Indexation: 5% » sur les vitres.
  • A 18h, manifestation, départ rue de la Paix à Lausanne devant le Département des Finances.

Recommandations

  • Les heures de grève doivent être annoncées au plus tard 48h après la grève à la Direction. Il n'y a pas d'obligation de s'annoncer en avance car il n'y a pas de service minimum dans l'enseignement post-obligatoire.
  • L'AVMG-SUD paiera à ses membres les heures de grève de mardi prochain qui seraient déduites du salaire.
Restez informé.e.s et téléchargez du matériel en suivant l'actualité sur www.sud-vd.ch

A disposition pour tout complément, nous vous saluons chaleureusement !

Le comité de l'AVMG
 
Pour une pleine indexation, mobilisation ! (24 novembre 2022)

 

Les salarié∙e∙s des secteurs public et parapublic se sont réuni∙e∙s, à l’appel des organisations syndicales, FSF, SSP et SUD, en assemblée unitaire le lundi 21 novembre 2022.

L'Assemblée a décidé les mesures de lutte suivantes : 1) Le mardi 6 décembre, organisation d’une journée de lutte sur les lieux de travail, avec des mobilisations décidées par les travailleuses et travailleurs concerné∙e∙s, à l’occasion du premier débat budgétaire au Grand Conseil. 2) L’assemblée mandate les syndicats et associations professionnelles pour organiser, le 6 décembre 2022 à 17h, un rassemblement devant le Grand Conseil suivi d’une AG de la fonction publique et parapublique pour décider de la suite du mouvement. 3) L’assemblée mandate les syndicats et associations professionnelles pour organiser une nouvelle journée de mobilisation et d’actions le 13 décembre 2022, à l’occasion du deuxième débat sur le budget.

Texte intégral de la résolution à télécharger.

 

 
Résolution ! (votée le 14 novembre 2022)

Notre Assemblée suit avec une attention particulière les transformations des études gymnasiales en cours. Depuis plus d’une année, le rythme des consultations s’est accéléré. Nous avons débattu et élaboré – souvent dans l’urgence – des prises de position sur le concept 360°, l’évolution de la maturité gymnasiale, la réforme de l’Ecole de commerce, le nouveau Règlement des gymnases, le développement du numérique. Aucun de ces objets n’a donné lieu à de véritables négociations avec l’employeur.

Notre Assemblée se préoccupe également de la dégradation en cours de la situation économique et sociale.

De ce qui précède découlent les observations et revendications suivantes :

1. Rapports avec le département

Nous sortons de cinq années marquées par des esquives répétées de tout dialogue syndical. Pour la nouvelle législature, nous revendiquons le droit à une information complète et diligente sur les orientations pédagogiques souhaitées par le DEF ainsi que sur tout objet qui concerne nos conditions de travail et le développement de l’activité scolaire (par exemple le concept 360° ou le numérique). Ces éléments doivent être l’objet d’échanges réguliers et de négociations à chaque fois que nécessaire.

2. Règlement des gymnases (RGY)

Nous saluons que le nombre minimal de notes pour établir une moyenne annuelle ait été revu à la baisse pour l’Ecole de maturité (article 11 REM) et l’Ecole de culture générale (article 9 RECG). Cette amélioration nous donne davantage de souplesse et d’autonomie pédagogique.

Nous exigeons le retrait de l’exigence de l’autorisation du directeur ou de la directrice pour la tenue de toute réunion syndicale ou assemblée des maître.sse.s dans les locaux scolaires (article 79 RGY). Cette disposition est en effet contraire au droit supérieur, comme déjà relevé lors de la consultation. Pouvoir disposer de locaux de réunion fait partie des droits garantis pour l’exercice des libertés syndicales, au même titre que d’avoir des tableaux d’affichage (article 19 RLPers).

3. Fin de l’externalisation et ré-internalisation des tâches de service public (nettoyage, restauration)

Dès 2004, nous nous sommes battu.e.s avec SUD aux côtés des nettoyeuses de l’Etat de Vaud pour faire reconnaître par la justice vaudoise que la propreté des locaux de l’Etat relève d’une mission de service public. Les nettoyeuses ont ainsi alors gagné le droit de se voir appliquer les règles de la Loi sur le personnel et d’entrer dans la grille de salaire de l’Etat de Vaud.

Aujourd’hui, nous dénonçons que de plus en plus de services soient externalisés, comme par exemple le nettoyage ou la restauration. Par cette externalisation, l’employeur public induit un dumping salarial et social pour les travailleuses et les travailleurs concernés. Nous revendiquons que toutes les personnes qui travaillent dans nos établissements et, partant, accomplissent des tâches de service public, puissent bénéficier des droits qui en découlent. Nous revendiquons la fin de l’externalisation par la (ré)internalisation des tâches de service public qui sont délivrées dans nos établissements.

4. Défense du gymnase en quatre ans en mode «11 + 4»

Nous saluons que le canton de Vaud ne s’oppose pas au gymnase en quatre ans. Cette importante modification de la maturité fédérale académique ne doit toutefois pas se faire aux dépens de la scolarité obligatoire ou de la formation professionnelle, ni attaquer les conditions de travail des enseignant.e.s. Au contraire, elle doit être une réelle avancée pour la qualité de la formation dispensée en terres vaudoises ; les moyens nécessaires à atteindre ces objectifs doivent être assurés par des investissements adéquats. Notre Assemblée s’était largement positionnée sur cet objet dans sa résolution du 1er juin 2021. Par la suite, nous avons collaboré à une position et des revendications, communes aux organisations syndicales et professionnelles (SPV, SUD Education et SSP-Enseignement) ; nous renvoyons à celles-ci, exprimées dans le manifeste «Pour un droit à la formation, nous soutenons la variante «11+4» (juin 2022).

5. Pleine indexation

Face à l’augmentation du coût de la vie, nous demandons la pleine indexation des salaires, des rentes versées par la Caisse de pensions (CPEV) et des bourses d’études. La variation de l’indice des prix à la consommation (IPC) d’octobre 2021 à 2022 se monte à + 3% (chiffres officiels). C’est sur cette base que l’indexation doit être calculée selon les dispositions de la Loi sur le personnel (LPers) dont nous revendiquons la pleine application. Toutefois, le renchérissement général est estimé à 5% par les organisations syndicales en Suisse. Nous demandons que ce renchérissement soit lui aussi pris en compte.

6. Pétition sur le numérique

La technologie numérique est une réalité, à l’école et ailleurs. L’enseignement a des missions particulières en matière de transmission de savoirs, de développement de l’esprit critique et d’émancipation. Nous demandons par conséquent que la technologie numérique soit mise au service des enseignant.e.s et non l’inverse. En tant que professionnelles et professionnels de l’enseignement gymnasial, nous revendiquons une participation effective à la discussion de tout projet de développement de l’activité scolaire dont le numérique. L’Assemblée soutient et appelle à signer et faire signer la pétition en cours intitulée «Ecole numérique: stop à la fuite en avant!» qui peut être signée et renvoyée jusqu’à fin novembre.

Lausanne, le 14 novembre 2022       / Cliquez pour la version en .pdf

 
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